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LES ARGUMENTS

DES DIFFÉRENTS ACTEURS

Les arguments trouvés et analysés de notre controverses ont été catégorisées en deux grands types : les arguments écologiques et les arguments économiques. Chacun de ses arguments répondent à la question suivante : Est-ce qu'il est encore possible d'accepter cette situation environnementale ? Vous trouverez un moyen d'accéder aux différentes parties de chacune d'elle en utilisant les galleries d'images situées en-dessous.

LES ARGUMENTS ÉCOLOGIQUES
LES ARGUMENTS ÉCONOMIQUES
Ecologique

Les arguments écologiques

Lutter contre la déforestation de la forêt amazonienne est actuellement le combat le plus important pour l’avenir de notre planète. Depuis 1998, 1,3 millions de personnes sont mortes à cause des catastrophes liées au climat, de plus en plus fréquentes et importantes. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime que d’ici à 2050 les records de température auront augmenté de 2 °C ,avec des températures au dessus de l’océan arctique en hausse de 3 à 5 °C. Si la tendance actuelle se poursuit, les températures des régions tropicales d’Afrique de l’Ouest et du Sahel devraient augmenter de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle. Entre autres effets, l’augmentation des températures entraînera des fluctuations des précipitations avec des conséquences pour la sécurité alimentaire, la santé, les ressources en eau et la biodiversité au niveau mondial. Nous ne pouvons pas ignorer le changement climatique. Il menace la durabilité de notre environnement, refuge indispensable à la survie de l’humanité.

 

Un Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a évalué les deux points de vue et en a tiré certaines conclusions. Dans un premier scénario, s'il y a stabilisation des émissions de gaz à effet de serre avant la fin du siècle, une grande majorité (84 %) du territoire amazonien parviendrait à se régénérer à long terme. Dans un deuxième scénario, si l'émission de gaz à effet de serre reste incontrôlée, il y aurait une augmentation trop élevée de la température rendant les saisons sèches plus sévères. Dans ce cas, seulement 13 % du bassin amazonien pourrait se régénérer à long terme.

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AMAZONIE : UN INESTIMABLE PATRIMOINE ÉCOLOGIQUE EN DANGER

Le bassin amazonien s’étend sur environ 6,5 millions de km² dans neuf pays d’Amérique du Sud et représente 5 % de la surface terrestre. La partie brésilienne compte à elle seule plus de 24 millions d’habitants, notamment des centaines de milliers issus des peuples autochtones. Ces habitants dépendent de la forêt pour se nourrir, se soigner et se procurer d’autres services de base. Ils lui accordent aussi une importance spirituelle.

Plus de la moitié des espèces animales et végétales terrestres y est concentrée. Le bassin amazonien est ainsi le réservoir d’une biodiversité exceptionnelle : on y recense 40 000 espèces végétales, 427 espèces de mammifères, 1294 espèces d’oiseaux, 378 espèces de reptiles, 426 espèces d’amphibiens et environ 3000 espèces de poissons…
 

Elle joue de plus un rôle essentiel dans la stabilisation du climat mondial et son fleuve, l’Amazone, ravitaille un cinquième de la planète en eau douce.

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Danger

Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro a annoncé après son arrivée au pouvoir début 2019 son intention d'ouvrir les territoires indigènes (censés être des sanctuaires réservés aux modes de production traditionnels) à l'exploration minière ou pétrolière, voire à l'agriculture extensive.

Mais la plupart des leaders indigènes et les ONG qui défendent leurs droits considèrent que ce discours nuit à l'environnement et menace la vie des autochtones, donnant un sentiment d'impunité aux groupes criminels qui envahissent régulièrement ces territoires.”
 

“Les invasions de territoires autochtones brésiliens auraient connu une augmentation dramatique en 2019. L’organisme de défense des indigènes Indigenous missionary council, dans ses conclusions préliminaires de septembre, a comptabilisé 160 invasions sur 153 territoires autochtones de janvier à septembre, contre 111 sur 76 territoires durant toute l’année 2018. Ils constatent aussi une augmentation de 44 % du nombre total d’attaques à l’encontre des territoires autochtones et une augmentation de 101 % de la superficie des terres concernées.”

Angela Kaxuyana, d’une communauté autochtone dans l’État du Para, dénombre une véritable hécatombe au sein des communautés autochtones brésiliennes. " De la fin 2018 à aujourd’hui, le nombre d’assassinat de défenseurs de la nature est de 136. Malheureusement, le décès du jeune membre de la tribu des Guajajara a fait remonter ce nombre à 136. "

Territoire
DES TERRITOIRES MENACÉS
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Manifestation des indigènes de la région et des mouvements écologistes pour le barrage amazonien de Belo Monte

Pourcentages

75 %

De l'eau accessible proviennent de bassins versants forestiers.

66.6 %

Des grandes villes des pays en développement dépendent des forêts pour leur approvisionnement en eau potable. Les forêts, en filtrant et en retenant l'eau, protègent les bassins versants qui fournissent de l'eau douce purifiée aux rivières.

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LA DIMINUTION DE LA RESSOURCE D'EAU

D'après des recherches scientifiques, nous savons que les forêts aident à reconstituer les nappes phréatiques si cruciales pour l'eau potable. Néanmoins, la déforestation entraîne l'érosion du sol et l'envasement des cours d'eau, ce qui réduit l'accès à l'eau potable à la fois en qualité et en quantité.


De ce fait, la déforestation est un facteur clé à la diminution de ressource d'eau. Ceci touche non seulement les autochtones vivants dans cette nature, mais également tous les habitants du pays ainsi que du monde.

La principale cause de la déforestation amazonienne au Brésil est l'exploitation agricole. Le pays est un leader agricole mondial. Il est alors difficile pour les dirigeants de prendre parti entre les écologistes, voulant la préservation de cette biodiversité, et les agriculteurs et les éleveurs, voulant agrandir encore plus leur surface d'exploitation.

L’exploitation des terres et la déforestation ne sont en rien une nouveauté en Amérique latine, dans la mesure où l’économie de l’ensemble des pays qui occupent le continent a longtemps été fondée sur l’agro-exportation depuis approximativement la fin de l'ère coloniale. Avec chacune des régions adaptant sa production en fonction de ses spécificités territoriales.
 

Si nous prenons pour exemple le Brésil qui possède 63% de la forêt amazonienne, en 2017 ses exportations ont représenté 219 milliards de dollars, soit un peu plus de 10% de son PIB. La culture du soja représentait près de 26 milliards de dollars (2017). Essentiellement produite dans la zone sud-ouest du pays, elle est particulièrement critiquée par les écologistes en raison de la déforestation qu’elle provoque, soulignant ainsi les divergences d’intérêts entre agro-business et écologie, ou plus simplement, entre les priorités des pays du nord vis-à-vis de ceux dits en voie de développement.
 

Même constat concernant le marché de l’emploi. D’un côté, le taux de chômage atteignait les 12% pour le second trimestre 2019 et 7% de citoyens se trouvaient dans une situation de pauvreté extrême, d’un autre, le secteur de l’agro-business représentait 18 millions d’emplois parmi un peu plus de 90 millions d’actifs l’année précédente. Ainsi, il s'agit d'un secteur important de l'économie brésilienne.

Les arguments économiques

Introduction
Soja
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Le Brésil est aussi le deuxième plus grand producteur de soja. Or, le soja, servant à alimenter les troupeaux de bétail, est en demande croissante. Cette croissance est en corrélation avec celle de la demande de viande dans le monde. On remarque alors la difficulté qu'a le gouvernement à restreindre l'exploitation agricole dans la zone de la forêt amazonienne. La population a besoin de ce terrain pour accroître l'économie nationale.

Le cas de l'État du Mato Grosso est le plus inquiétant pour les écologistes. Cet État est la cause principale de la hausse de la déforestation brésilienne. Son économie est basée sur l'agriculture, mais la forêt amazonienne occupe 40 % de son territoire. On a alors dû y faire de la déforestation pour accroître sa production agricole . Les propriétaires fonciers de cette région ont supprimé, à eux seuls, environ 1500 km² de forêt en une seule année. De plus, on remarque une croissance de la déforestation d'année en année dans cette partie du Brésil.

L'agriculture n’est pas le seul but de la déforestation , la déforestation permet aussi la construction de routes qui y sont étroitement liées. Les pays sur lesquels s'étend l'Amazonie souhaitent la construction de routes transamazoniennes. Ces routes favoriseraient grandement le développement du commerce avec l'Asie de l'Est puisqu'elles déboucheraient sur l'océan. Ce serait une très grande avancée pour les pays concernés, qui auraient la chance de participer plus activement au commerce mondial . De surcroît, certaines routes sont construites illégalement pour aller chercher certaines richesses naturelles qui se trouvent au travers de la jungle amazonienne. Toutefois, l'impact de la construction de routes sur la déforestation reste mineur.

Mato grosso
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